INTRODUCTION
Généralement, le
traitement des déplacements Domicile-Travail (DT) implique une considération
des rapports qui s’instaurent entre la localisation des systèmes de production
et leur distribution dans l’espace, d’une part, et les flux de mobilité
afférents dans un cadre géographique donné. C’est une manière de se demander,
« par exemple, comment les anciennes structures résidentielles et les
nouvelles vagues d’urbanisation s’ajustent à la décomposition souvent rapide du
vieux tissu industriel urbain, et l’implantation de nouveaux types d’activités
économiques »[1].
D’autre part, « on peut envisager de façon plus fine et plus intensive,
mais à l’échelle plus restreinte de sous-populations particulières, les
interdépendances entre le lieu de travail et le lieu d’habitation, entre les
carrières professionnelles et les formes de mobilité »[2].
En effet, les déplacements Domicile-Travail (DT)
représentaient en 1975 prés de 36% du total des déplacements contre 27,7% en
2004[3]. Ils se classent en 2ème
position après les déplacements Domicile-Etudes (DE). L’importance de ces deux
types de déplacements quotidiens suscite un intérêt particulier. D’ailleurs,
les flux générés par les déplacements quotidiens nous renseignerons sur leur
fréquence et leurs points de liaison qui ont certainement un impact sur
l’espace. Il est clair que les déplacements quotidiens dans la Région du Grand
Casablanca sont aussi façonnés par un espace en perpétuelle mutation. Pour ce
faire, nous avons réalisé une enquête terrain qui s’est déroulée de telle sorte
que les communes de la Région du Grand Casablanca soient représentées.
[3] Plan de déplacements urbains de
la Région du Grand Casablanca, sous-mission 1-5, Diagnostic sectoriel des modes
de transport, Wilaya de la Région du Grand Casablanca, mai 2005, p. 21.
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